Produits de saison en septembre

Ail du Nord

“Ajouter de la tomate et de l’origan, ça devient italien; du vin et de l’estragon, ça devient français, du citron et de la cannelle, ça devient grec; de la sauce soja, ça devient chinois. Ajouter de l’ail, ça devient bon !” Et quand il s’agit de l’ail du Nord, c’est encore meilleur. De mi-août à fin mars, c’est le moment d’en profiter. 

L’ail du Nord se cultive principalement à Locon dans le Pas-de-Calais et autour d’Arleux dans le Nord, où il est d’ailleurs reconnu IGP depuis 2013. La particularité de l’ail d’Arleux est son fumage. Une fois les tresses réalisées, elles sont en effet suspendues dans des fumoirs, alimentés en sciure de bois, en tourbe des marais et en paillettes de blé, pendant une semaine. L’ail fumé d’Arleux obtient ainsi une teinte rousse. Pour en savoir plus, on vous invite à rencontrer les producteurs lors des fêtes de l’ail de Locon et d’Arleux. Vous pourrez y faire connaissance avec la Reine de l’ail qui remporte son poids en ail ! “Mangez de l’ail [jeune demoiselle], ça rajeunit l’organisme et ça éloigne les importuns.”

Comment ça pousse ? Cette variété d’ail est plantée vers février-mars pour être récoltée en août. Les têtes sont alors mises à sécher pendant quelques jours dans les champs. S’ensuit alors le tressage pour faciliter le stockage et la conservation des têtes d’ail. 

Comment le choisir ? Un ail parfait pour la consommation doit avoir une tête bien renflée et ferme. Si des germes verts sortent des gousses, l’ail n’est plus frais. 

Comment le conserver ? Vous pouvez le conserver entre 6 mois et 1 an à l’abri de la lumière. 

Comment le cuisiner ? L’ail laisse évidemment des traces dans l’haleine mais on ne peut pas s’en passer… Vous laisserez vous tenter par un pain à l’ail d’Arleux, un risotto à l’ail ou bien une soupe à l’ail fumé ? 

Mûre

Tic, Tac… la saison de la mûre touche à sa fin. En octobre, ce sera trop tard. Il est donc grand temps de profiter de ce fruit gourmand, sucré et plein de saveurs. 

En France, on cultive la mûre mais à petite échelle. Dans les Hauts-de-France, cette production est perçue comme une opportunité pour améliorer la viabilité des systèmes maraîchers en complétant la gamme des produits en circuits courts. 

Comment ça pousse ? Les ronces ont été sélectionnées, au fil des générations, afin d’obtenir les fruits les plus gros et les branches avec le moins d’épines. La variété privilégiée fut l’américaine. C’est d’ailleurs pour cela que la mûre cultivée est parfois appelée “ronce américaine”. 

Comment la choisir ? Une mûre parfaite doit avoir la peau fine et bien tendue (et non, on ne parle pas de votre ventre après un repas copieux !) et le fruit se veut tendre et presque mou. Dans la barquette, évitez d’avoir des fruits abîmés car ils se dégraderont très vite et toucheront rapidement les autres fruits au contact.

Comment la conserver ? Comme la plupart des fruits rouges, la mûre est très fragile. Il convient de la garder 2-3 jours, tout au plus, dans le bac de légumes de votre réfrigérateur.

Comment la cuisiner ? Délicieuse directement cueillie sur l’arbuste, la mûre sait également se marier avec d’autres ingrédients pour donner du peps à une recette : une petite tartelette aux mûres, concombre, céleri et citron meringué ou encore un triffle aux fruits rouges ?